Niger : Banibongou, 69 civils tués par des groupes armés non identifiés
Les forces armées nigériennes mènent un mouvement de convoi, un engagement des principaux dirigeants et un exercice d'embuscade au cours de Flintlock 18 au Niger, en Afrique, le 15 avril 2018. Photo de l'armée américaine par le sergent. Jérémie Runser.

Niger : Banibongou, 69 civils tués par des groupes armés non identifiés

Ils sont au total soixante-neuf (69) personnes qui ont perdu la vie le 2 novembre 2021 dans le département de Banibongou, dans la région de Tillabéry. Une information confirmée jeudi soir par un communiqué du ministère de l’intérieur lu sur la télévision nationale. Un deuil de 48 heures est décrété sur toute l’étendue du territoire, rapporte le communiqué.

Selon ledit communiqué, c’est vers 9 heures 30 minutes qu’une délégation du maire de la commune rurale de Banibongou est tombée dans une embuscade. Une attaque au cours de laquelle le maire a perdu la vie.

Ils revenaient du village de Dar Salam entre Dinara et Adabdab, quand ils sont tombés dans le guet apens.

Selon plusieurs sources non-officielles, le maire était en compagnie d’un comité de vigilance villageois, composé de plus de 80 personnes armées. Officiellement, il n’existe aucune milice d’autodéfense au Niger.

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En mars 2021 déjà, le Général Abou Tarka, président de la haute autorité à la consolidation de la paix, a donné la position du Niger sur la question des milices d’autodéfense.  « Au Niger, nous sommes contre les milices d’autodéfense parce que nous pensons que c’est dangereux pour les populations ».

Le 15 mars 2021, une attaque a occasionné la mort de 64 personnes toujours à Banibangou, selon le maire de cette commune rurale à l’époque des faits.

Faride BOUREIMA.