Trafic de bébés : Hama Amadou, condamné à un an de prison ferme.
Le Premier ministre du Niger, Hama Amadou, assiste à la réunion annuelle des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) dans la ville côtière de Syrte, à l'est de la capitale libyenne, tripoli, le 25 janvier 2007. Les dirigeants africains se sont réunis en Libye pour un sommet Sur les conflits en Somalie et dans la région du Darfour au Soudan. AFP PHOTO / MAHMUD TURKIA

Trafic de bébés : Hama Amadou, condamné à un an de prison ferme.

L’ancien Premier ministre, Hama Amadou a été condamné ce lundi 13, par la Cour d’Appel de Niamey, à un an de prison dans l’affaire « dite des bébés ». Information donnée à Studio Kalangou par Soumana Sanda, président du groupe parlementaire du pari Moden Fa Lumana Africa.   

Il était accusé de  complicité de « supposition d’enfants » – un délit qui consiste, pour une femme, à s’attribuer la maternité d’un nouveau-né qui n’est pas le sien.

Les avocats avaient demandé un report du procès arguant du fait que selon eux le chef d’inculpation n’était n’est pas constitutionnel. Le juge avait rejeté cette requête. Les avocats avaient alors quitté la salle d’audience.

Joint par Studio Kalangou, avant l’énoncé du verdict, Maître Souley, l’un des avocats de Hama Amadou, avait affirmé : « L’objectif aujourd’hui c’est de rendre une décision qui rend Hama inéligible aux élections prochaines, donc c’est un objectif politique. Et il faut que les gens mènent un combat politique puisqu’il s’agit de politique ».

L’ancien premier ministre Hama Amadou et principal opposant au régime du président Issoufou se trouve en ce moment à Paris, où il a été évacué pour raisons médicales en mars 2016. Avant son évacuation, il était détenu à la prison de Fillingué depuis son retour au Niger en novembre 2015.

Pour rappel, Hama Amadou a obtenu au second tour de l’élection présidentielle, dimanche 20 mars 2016, 7,27 pour cent des suffrages exprimés.