Niger 2023, l’actu en bref

Niger 2023, l’actu en bref

 
Janvier


 

16.01
L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste décline toute responsabilité dans la hausse des tarifs télécoms. L’ARCEP accuse les opérateurs téléphoniques d’avoir agi dans « l’incompréhension » de sa décision. La veille, les usagers avaient constaté une augmentation des tarifs des appels téléphoniques, des SMS et de l’accès à Internet au Niger.

20.01
Début à Niamey du procès des personnes impliquées dans la tentative de coup d’État militaire contre le président Issoufou Mahamadou, survenue le 31 mars 2021. Ce vendredi 20 janvier, cinquante-huit accusés comparaissent devant la justice; parmi eux des officiers supérieurs, des subalternes et des hommes de rang. La tentative de renverser le président Issoufou Mahamadou s’est déroulée deux jours avant l’investiture de son successeur, Mohamed Bazoum.

23.01
Abdoulaye Seydou, coordinateur du M62, interpellé puis incarcéré au camp pénal de Kollo, à environ trente kilomètres au sud-ouest de Niamey. Motif : le M62, mouvement nigérien de la société civile « Pour la Souveraineté et la Dignité du Peuple a divulgué un rapport sur le bombardement des forces armées nigériennes dans le département de Say, à l’ouest du pays. Des faits survenus en octobre dernier. Ce bombardement était une réplique à l’attaque armée du poste de police de Tamou par des individus armés.

 
Février


 

13.02
Un magistrat du tribunal de grande instance d’Agadez (nord du Niger), ordonne l’arrêt provisoire des opérations de la Société des mines de Dasa dans une mine d’uranium. Selon l’ordonnance du tribunal, cette suspension permet à la SOMIDA de se mettre en ordre. Il s’agit notamment de publier le cahier des charges, une étude révisée de l’impact environnemental, incluant une consultation de la population.

16.02
Le commissaire du gouvernement nigérien requiert des peines allant de deux à trente ans de prison ferme lors du procès de la tentative de coup d’État survenue 48 heures avant l’investiture du nouveau président élu, Mohamed Bazoum. Au cours de ce procès marathon, les avocats des accusés ont nié tous les faits reprochés à leurs clients.  Des avocats ont même qualifié la tentative de coup d’État de « farce » orchestrée par le pouvoir en place.

17.02
Le gouvernement du Niger dément la diffusion de messages « malveillants » et de « montages d’images grotesques » sur les réseaux sociaux. Selon le ministre porte-parole du gouvernement, ces publications cherchent à tromper l’opinion publique en faisant croire qu’un coup d’État aurait été perpétré au Niger.

18.02
14 centrales syndicales nigériennes exigent le départ des bases militaires étrangères installées au Niger. Cette requête a été officiellement formulée dans une déclaration conjointe publiée par ces centrales syndicales, regroupées au sein d’une entité nouvellement créée et baptisée « Unité d’Actions Syndicales du Niger (UAS-Niger) ».

 
Mars


 

11.03
Le samedi 11 mars, le chef d’état-major des armées françaises, accompagné de son homologue nigérien, s’est rendu à Ouallam, une ville située à environ 100 kms au nord-ouest de Niamey, la capitale du Niger et qui abrite des installations militaires. La visite était également un cadre d’échanges avec les autorités locales autour des questions sécuritaires qui affectent la région.

20.03
Après deux ans de captivité, le journaliste français Olivier Dubois a été libéré, simultanément avec un ressortissant américain. Bien que les circonstances de ces libérations demeurent floues, certains experts suggèrent que le président nigérien, Mohamed Bazoum, a joué un rôle central dans ce dénouement. Il est également noté que la libération a eu lieu après la visite à Niamey du secrétaire d’État américain, Antony Blinken.

25.03
L’armée nigérienne annonce avoir éliminé 79 « terroristes » lors d’une vaste opération de ratissage menée dans l’ouest du Niger et jusqu’au Mali voisin. Cette action sans précédent a été déclenchée en réponse au meurtre d’au moins 17 militaires nigériens survenu au cours du mois de février. Les autorités soulignent la présence active de plusieurs groupes djihadistes dans la région.

 
Avril


 

13.04
Des milliers de migrants africains refoulés de l’Algérie vivent une situation humanitaire « préoccupante » dans la localité d’Assamaka, village nigérien situé à 15 kilomètres de la frontière algérienne. L’alerte provient du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Selon le rapport, les autorités régionales d’Agadez rapportent qu’au premier trimestre, plus de 5000 migrants vulnérables ont atterri à Assamaka. Ce groupe de migrants comprend des hommes, des femmes, des enfants et des personnes âgées.

27.04
Environ quarante ressortissants nigériens évacués du Soudan, théâtre d’un conflit armé. Ces compatriotes ont foulé le sol nigérien par l’aéroport de Niamey grâce à une opération menée avec les forces armées françaises présentes sur place. Le ministre des affaires étrangères a déclaré travailler sur le rapatriement prochain d’environ quarante autres compatriotes, en majorité des étudiants.

 
Mai


 

11.05
Les forces armées nigériennes appréhendent environ 1 400 membres présumés du groupe Boko Haram, accompagnés de leurs familles. Ils ont fui les affrontements violents contre leur rival du groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP). Cette information provient du rapport publié mercredi 10 mai sur les opérations militaires de l’armée nigérienne dans la région de Diffa, située au sud-est du Niger.

19.05
Au Niger, l’âge de la retraite passe de 60 à 62 ans, à la suite de l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de loi présenté par le gouvernement. C’est le résultat d’un protocole d’accord conclu avec les centrales syndicales du pays. Des jeunes et des fonctionnaires critiquent la nouvelle loi sur la retraite, qui la considèrent comme inopportune et inappropriée. Ils qualifient ce report de l’âge de mépris envers les jeunes diplômés en quête d’emplois. Sidi Mohamed, membre du conseil national de la jeunesse, exprime son indignation face à cette mesure.

19.05
Mahamadou Issoufou, lauréat du Prix Mo Ibrahim pour la gouvernance. Il a reçu cette récompense deux semaines auparavant à Nairobi lors du Mo Ibrahim Forum. L’événement s’est tenu le 19 mai à Niamey dans une salle archicomble en présence de son successeur, Mohamed Bazoum, et de personnalités influentes du milieu politico-économique local. Ce prix, d’une valeur de 5 millions de dollars répartis sur dix ans, est attribué aux chefs d’État qui se retirent du pouvoir de manière démocratique.

 
Juin


 

05.06
Signature d’un accord de paix le dimanche 4 juin à Tondikiwindi entre les communautés du département de Ouallam, situé dans la région de Tillabéri, au sud-ouest du Niger. Cet accord marque une première dans le département de Ouallam, où la pression exercée par les groupes terroristes exacerbe les tensions communautaires.

22.06
Le Parlement nigérien adopte à l’unanimité « L’Honneur de la Patrie », le nouvel hymne national, œuvre d’un groupe d’experts nationaux. La retransmission des débats par la radio du Parlement indique que les 149 députés présents ont tous voté en faveur du projet de loi relatif au nouvel hymne national. Le gouvernement nigérien avait annoncé sa décision de soumettre un nouvel hymne national à l’issue d’un conseil des ministres tenu en mars 2022.

26.06
Le Niger annonce la levée des restrictions liées au COVID-19 à l’arrivée et au départ de l’aéroport international Diori Hamani de Niamey. Décision officialisée dans un communiqué du Ministère de la santé publique, de la population et des affaires sociales.

 
Juillet


 

05.07
L’Union Syndicale Progressiste des Travailleurs (USPT) déclare la hausse du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) au Niger. Cette augmentation porte le SMIG de 30 047 FCFA à 42 000 FCFA, représentant ainsi une augmentation substantielle de 11 953 FCFA, soit une progression de 39,78%. C’était lors d’une Assemblée générale tenue à l’Académie des Arts Martiaux de Niamey.

10.07
Le CANP rapporte une diminution du nombre de victimes civiles des actes terroristes au Niger. Selon les données, le Centre National de Coordination du Mécanisme d’Alerte Précoce et de Réponse aux Risques Sécuritaires (CNAP), a enregistré une baisse significative de 60% en 2022, suivie d’une réduction encore plus marquée de 69% en 2023, par rapport à la situation observée au 1er septembre 2021. L’analyse, réalisée par le CNAP, souligne que d’après les données comparatives des premiers semestres de 2021, 2022 et 2023, il est manifeste que les populations civiles sont de plus en plus préservées des exécutions de masse perpétrées en 2021 par les groupes terroristes. Il s’agit des groupes affiliés à l’État Islamique au Grand Sahara (EIGS) ou au Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM).

26.07
Coup d’état militaire contre le président nigérien, Mohamed Bazoum, en fonction depuis 2021. Il est considéré comme le dernier allié des pays occidentaux dans la région du Sahel. Dans les heures qui suivent le putsch, la situation demeure incertaine quant au sort du chef de l’État, retenu dans sa résidence par la garde présidentielle depuis mercredi.

30.07
Des milliers de partisans des putschistes manifestent devant l’ambassade de France à Niamey, au Niger. Des manifestants en colère tentent de pénétrer dans l’enceinte de la représentation diplomatique française, mais ont été dispersés par les forces de sécurité à l’aide de grenades lacrymogènes. La France condamne fermement ces actions. Le président Emmanuel Macron a clairement affirmé qu’il n’acceptera aucune attaque contre la France et ses intérêts au Niger. L’Élysée a averti que toute agression serait répondue de manière immédiate et intransigeante.

30.07
La CEDEAO émet un ultimatum envers le général Tiani, instigateur du coup d’État contre Mohamed Bazoum. La condition posée est le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger d’ici le 6 août. En cas de non-respect de cette échéance, la CEDEAO envisage « toutes les options », y compris militaires. La CEDEAO impose contre le Niger des sanctions sur le plan économique, énergétiques et diplomatiques.

 
Août


 

01.08
En raison de la situation tendue à Niamey, la France décide d’entamer l’évacuation de ses ressortissants du Niger, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le Quai d’Orsay justifie cette décision en raison des violences perpétrées contre son ambassade deux jours auparavant et la fermeture de l’espace aérien; ceci laisse les citoyens français sans possibilité de quitter le pays par leurs propres moyens. Cette opération d’évacuation débutera immédiatement. En même temps, la France envisage d’évacuer des ressortissants européens qui souhaiteraient quitter le Niger.

14.08
Les militaires au pouvoir envisagent de traduire le président nigérien en justice pour haute trahison et atteinte à la sûreté du pays. Ils dénoncent par ailleurs des sanctions qu’ils considèrent comme inhumaines de la part de la communauté des pays d’Afrique de l’Ouest.

19.08
Le chef des putschistes convoque un dialogue national inclusif (la date n’est pas encore précisée). L’intervention du général Abdourahamane Tiani fait suite à la visite d’une délégation ouest-africaine qui s’est rendue à Niamey le samedi 19 août 2023 pour tenter de trouver une solution diplomatique à la crise issue du coup d’État ayant renversé, le 26 juillet, le président démocratiquement élu du Niger, Mohamed Bazoum. Ce dernier était visible dans une photo largement diffusée, prise en compagnie de la délégation de la CEDEAO conduite par l’ancien président nigérian Abdulsalami Abubakar. Le général Tiani s’est déclaré prêt à toute initiative de dialogue, à condition qu’elle prenne en compte les orientations souhaitées par le peuple nigérien.

 
Septembre


 

05.09
Paris et Niamey discutent du retrait de « certains éléments militaires » français au Niger. Ces échanges impliquent les armées nigérienne et française. Ils surviennent alors que les généraux au pouvoir exigent le départ des soldats tricolores. L’information a été communiquée par le ministère des Armées de la France.

10.09
Les tensions perdurent entre Niamey et Paris. Samedi 9 septembre, un membre éminent du régime, le colonel-major Amadou Abdramane, a déclaré, dans un communiqué diffusé à la télévision nationale, que : « la France persiste à déployer ses forces dans plusieurs pays de la Cédéao dans le cadre de préparatifs en vue d’une agression contre le Niger, en collaboration avec cette organisation communautaire ».

16.09
L’armée américaine reprend ses opérations au Niger un peu plus d’un mois après le coup d’État survenu le 26 juillet dernier. Ibrahim Manzo Diallo, directeur du groupe de presse régional « Sahara-Aïr Infos », a confirmé cette reprise en déclarant : « Des drones de l’armée américaine ont effectivement commencé à survoler la ville d’Agadez. Même aujourd’hui, j’ai vu ces drones. » La région d’Agadez, située dans le nord du Niger et bordant la Libye, abrite une partie des bases militaires américaines dans le pays.

27.09
L’Ambassadeur de la France au Niger, Sylvain Itté, a officiellement quitté le pays dans les premières heures du 27 septembre. Cette information a été confirmée par une source diplomatique au sein de l’ambassade française et une autre source proche du ministère de l’Intérieur nigérien. Les militaires au pouvoir à Niamey exigeaient le départ du diplomate français depuis plusieurs semaines.

 
Octobre


 

03.10
Les autorités militaires au pouvoir au Niger annoncent qu’une attaque menée par « plus d’une centaine de terroristes » a visé les forces de sécurité près de la frontière malienne. Menée dans la nuit de lundi à mardi, cette offensive tragique a entraîné la perte de 29 soldats, marquant le bilan le plus meurtrier depuis le coup d’État survenu le 26 juillet.

10.10
L’état-major français a officialisé mardi 10 octobre les premiers départs de militaires et d’équipements du Niger. Selon l’Agence France-Presse (AFP), cette démarche s’inscrit dans le cadre de la planification et de la coordination en cours. Jusqu’à présent, environ 1 400 soldats français, comprenant des unités d’infanterie et d’aviation, étaient déployés à Niamey et sur deux bases avancées dans le Nord-Ouest, à Ouallam et Tabarey-Barey. Ils participaient activement à la lutte antijihadiste aux côtés des forces nigériennes.

12.10
Plus de deux mois depuis l’arrivée des militaires au pouvoir au Niger, les États-Unis qualifient ce mardi, la prise de pouvoir de la junte de « coup d’État ». Washington supprime près de 500 millions de dollars d’aide économique. Malgré cette réduction, le partenariat militaire entre les États-Unis et le Niger n’est pas complètement rompu pour l’instant, en raison de l’importance stratégique de la base militaire que Washington maintient dans le pays.

13.10
Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a lancé un « fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie ». Dans un communiqué, le régime militaire en place depuis le coup d’État de juillet dernier a expliqué son intention de mettre en œuvre des prélèvements substantiels dans divers secteurs, notamment les entreprises, les hydrocarbures et les diasporas. Cette mesure vise à mobiliser des ressources financières cruciales pour faire face à la nouvelle réalité budgétaire. Le 8 octobre, les autorités du CNSP ont annoncé une réduction significative de 40% du budget de l’État nigérien.

20.10
Le CNSP a déclaré jeudi soir que l’ancien président du Niger, Mohamed Bazoum, aurait tenté sans succès de « s’évader » en direction du Nigeria. À la suite de cette révélation, les autorités ont appréhendé des individus; elles ont lancé une enquête pour faire la lumière sur les circonstances de cette tentative d’évasion.

 
Novembre


 

19.11
« Hausse des prix des denrées alimentaires de première nécessité par rapport à la même période de l’année précédente » affirme le Programme alimentaire mondial (PAM). Cette situation aggrave la vulnérabilité des populations et exerce une pression supplémentaire sur le quotidien des 25 millions de Nigériens. À cela s’ajoute le poids des lourdes sanctions économiques et financières imposées par la Cédéao, consécutives au coup d’État du 26 juillet dernier.

25.11
Le Niger affronte sa première épidémie de diphtérie depuis deux décennies. Depuis son déclenchement en juillet dernier, cette épidémie a déjà entraîné plus de 200 décès sur environ 3 000 cas enregistrés, selon les données de l’Organisation mondiale de la santé. Cette semaine, une campagne de vaccination a été lancée dans la région de Zinder, considérée comme l’épicentre de l’épidémie, afin de contenir la propagation de la maladie.

27.11
Le CNSP abroge une loi adoptée en 2015 visant à réprimer les trafiquants de migrants. Cette législation imposait des peines allant de 1 à 30 ans de prison, ainsi que des amendes allant de 3 millions à 30 millions de francs CFA (de 4 500 à 45 000 euros) aux contrevenants. Dans un communiqué, le gouvernement explique que cette loi avait été votée « sous l’influence de certaines puissances étrangères ».

27.11
La société nigérienne d’électricité (NIGELEC) met en service une centrale photovoltaïque d’une capacité de 30 mégawatts (MW). Objectif : compenser les importantes pénuries d’électricité résultant de l’interruption de la fourniture par le Nigeria en réaction au coup d’État de juillet. Le ministre de l’Énergie a annoncé cette initiative dimanche 26 novembre. Équipée de plus de 55 000 panneaux solaires, cette centrale représente la plus grande infrastructure énergétique solaire jamais mise en place au Niger.

 
Décembre


 

13.12
Les États-Unis annoncent leur disposition à reprendre la coopération avec le Niger. C’est à condition que le régime militaire, arrivé au pouvoir à la suite d’un coup d’État, s’engage notamment à mettre en place une transition de courte durée. Washington avait suspendu sa coopération avec le pays après le coup de force du 26 juillet, qui avait renversé le président élu Mohamed Bazoum.

25.12
Le gouvernement militaire au Niger a annoncé le soir du 24 décembre la « suspension de toute coopération » avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), accusant cette dernière d’être une entité « au service de la France ». C’est une réponse du berger à la bergère; en effet, le 19 décembre, l’OIF avait suspendu le Niger de certaines instances de la Francophonie après le renversement du président élu Mohamed Bazoum par un régime militaire le 26 juillet dernier. Toutefois, l’OIF a précisé que cette suspension n’impactait pas les programmes directement destinés aux populations civiles.

26.12
Départ de la dernière cohorte des 1 500 soldats français présents au Niger. Le gouvernement issu du coup d’État du 26 juillet exprime son intention de renégocier les accords militaires avec d’autres pays ayant des forces déployées sur le sol nigérien. Cette démarche ne ferme pas formellement la porte à un maintien de la présence de troupes étrangères, mais vise plutôt à redéfinir les termes de ces engagements.

27.12
Le Bénin lève officiellement la suspension des importations de marchandises transitant vers le Niger par le port autonome de Cotonou, selon un communiqué du directeur général du port. Cette décision marque un développement significatif dans les relations économiques entre les deux pays. Cette mesure intervient après cinq mois de sanctions ouest-africaines imposées en réponse au coup d’État survenu au Niger.