3 morts et 7 blessés : Le bilan d’un conflit entre agriculteurs et éleveurs à Dandja, Maradi
Berger touareg se préparant à attacher ses moutons pour la nuit © IRD - Bernus Edmond - Source : www.indigo.ird.fr

3 morts et 7 blessés : Le bilan d’un conflit entre agriculteurs et éleveurs à Dandja, Maradi

A Dandja, dans la région de Maradi, un conflit entre agriculteurs et éleveurs a fait vendredi 3 novembre, 3 morts et 7 blessés. Cette altercation, a éclaté à la suite de l’introduction d’animaux dans un champ.

Aussitôt informées, les forces de sécurité ont été rapidement dépêchées sur les lieux pour rétablir l’ordre et apaiser les tensions entre les deux parties. 

Le lendemain, une délégation composée des autorités régionales, locales à savoir le gouverneur, Issoufou Maman, le Sultan de Maradi Mohamed Ali Zaki, et le président communal Lawali Malam Moussa, ont effectué un déplacement sur les lieux.
Après avoir présenté les condoléances, ils ont engagé une médiation afin de parvenir à une résolution pacifique et durable du conflit.

Les actions entreprises par les autorités et les médias

Cependant, il convient de rappeler qu’en cette période où on s’achemine vers la fin des récoltes, plusieurs actions sont entreprises par les autorités et les associations paysannes sur le plan national, afin de prévenir les conflits entre agriculteurs et éleveurs.

Dans la région de Diffa, à la date du 06 novembre, les autorités et les organisations paysannes appellent au respect des textes pour éviter des conflits.

Pour Elhadj Kolodji Dalla, président du Conseil Régional de Diffa, « il appelle les uns et les autres à une résolution pacifique des conflits par la justice » et pour Ibrahim Lado Moussa, membre de la Fédération Nationale des Eleveurs du Niger FNEN DADDO de Zinder, « la solution passe surtout par le respect des textes qui régissent ces deux activités ».

Dans la région de Tillabéry, cette question a été l’objet d’une rencontre qui s’est tenue à Namaro dans la commune rurale de Karma le 4 novembre. Cette réunion a regroupé plusieurs organisations des éleveurs et agriculteurs de la région.

Marou Boureima boukary, représentant du chef de canton de Namaro, indique qu’ils n’ont enregistré aucun conflit de ce genre.

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Par SARIOU ADAM YERIMA