Les cultures maraichères à Iférouane
Culture irriguée dans l'Aïr, Niger. Au premier plan un champ d'oignon, au second plan un massif de palmiers dattiers / Source: indigo.ird.fr - Crédit photo - Anthelme, Fabien © IRD

Les cultures maraichères à Iférouane

A Agadez, les activités agricoles occupent une grande partie de la population. Recourant essentiellement à des systèmes d’irrigation, l’agriculture constitue un des piliers économiques de la région. C’est notamment le cas de la commune d’Iferouāne, où les cultures maraîchères constituent l’une des principales activités des habitants. Une activité qui se pratiquait de manière traditionnelle au départ, mais qui s’est modernisée aujourd’hui grâce aux nouveaux équipements.

Ahmed Hamokan, vice maire de la commune d’Iferouāne, explique que sa commune était l’une des toutes premières dans l’Aïr à expérimenter les cultures maraichères.

Comment se pratique la culture maraichère à Iferouāne ?

« Au fil du temps les pratiques agricoles se sont modernisées…les gens faisaient les travaux manuels et surtout avec les animaux… c’est ce qui nous a conduit ces derniers temps à utiliser par exemple des tracteurs… » explique Ahmed Hamokan. Il indique aussi que plusieurs formations ont été réalisées à l’endroit des agriculteurs, ce qui leur a permis de maitriser les nouvelles techniques agricoles de même que l’utilisation du matériel technique, mais aussi la manipulation des produits phytosanitaires.

D’où vient l’eau qui alimente les plantations ?

« On a toujours arrosé avec l’eau qu’on puise dans les puits, la nappe est suffisamment alimentée c’est à partir de cette nappe là que l’eau est puisée pour arroser les différentes cultures que nous avons » indique le vice maire. Iférouane étant située dans une zone désertique, il faudrait savoir que cette commune est aussi une oasis dont les ressources hydriques proviennent essentiellement des nappes des massifs montagneux de la région.

A part l’apport économique généré par la commercialisation des produits cultivés, les produits issus de cette culture sont aussi consommés sur place : « Je pense qu’aujourd’hui dans les ménages, les gens consomment quand même largement ce qu’ils produisent en terme » conclut Ahmed Hamokan.