Fermeture de la COMINAK : L’avenir des déchets radioactifs
Un employé de la mine d'uranium à ciel ouvert de Arlit, dans le désert de l'Aïr (Niger), inspecte de la roche contenant de l'uranium, le 23 février 2005. PIERRE VERDY / AFP

Fermeture de la COMINAK : L’avenir des déchets radioactifs

La Compagnie Minière d’Akouta (COMINAK) fut créée en 1974 à la suite d’un protocole d’accord entre la France, le Japon et le Niger. Après plus de cinquante années d’existence, le groupe ORANO, anciennement AREVA, a annoncé en octobre 2019 sa fermeture prochaine pour mars 2021. Alors quel traitement sera réservé aux déchets radioactifs ?

Toute exploitation minière génère des déchets radioactifs. La COMINAK ne fait pas exception. Après 56 ans d’exploitation minière ils ont entassé beaucoup de déchets radioactifs. Dans le cadre de la fermeture et dans le souci de la protection des citoyens de la ville d’Arlit, la société civile d’Arlit a rencontré les responsables de la COMINAK et le gouvernement. Mr Rhamar Ilatoufette s’exprime sur la question : « nous avons rappelé un peu à la COMINAK et au gouvernement, comment la fermeture doit être effectuée, nous avons aussi parlé de la question environnementale, comment est-ce que les déchets radioactifs doivent être gérés ».

Nous savons que les déchets radioactifs sont nocifs pour la santé de ceux qui y sont exposés. Mr Rhamar Ilatoufette explique que la COMINAK prévoit de recouvrir ces déchets par du banco, pour ensuite couler du béton dessus. Ces déchets seront-ils enfouis en profondeur ou encore est-ce que cette méthode est suffisante pour protéger la population de la radioactivité ?

Pour notre intervenant cela n’est pas suffisant, la procédure envisagée ne saura pas mettre la population à l’abri des effets radioactifs. Il sera préférable de trouver une solution durable et plus pertinente à la situation.