Depuis l’invention du vaccin en 1881 par Louis Pasteur pour éradiquer plusieurs maladies, la vaccination reste de nos jours la seule arme selon les spécialistes pour lutter contre les maladies. Si selon l’OMS, la variole humaine est définitivement éliminée de la surface de la terre, des maladies comme la méningite, la rougeole ou encore la poliomyélite sont encore combattues. Et ces maladies font des millions de morts chez les enfants. Au Niger pour protéger les enfants, le gouvernement a décidé de renforcer son programme de vaccination chez les enfants de 0 à 23 mois et les femmes enceintes dans les régions de Zinder, Maradi et Diffa à travers un protocole d’accord signé avec Gavi, Alliance du vaccin, et plusieurs fondations.

Ainsi, à Maradi sur la période de janvier à juin 2022  79% des nouveaux nés ont reçu le vaccin BCG contre la tuberculose.

Pour la vaccination de routine de penta 3  qui protège l’enfant contre 5 maladies, 5613 enfants ont été vaccinés sur une cible attendue de 8 028 enfants soit un taux de 70%.

Des chiffres encourageants mais beaucoup reste à faire, car de nombreux enfants échappent à la vaccination du fait de la négligence des parents augmentant les risques de décès chez ces enfants. 

Quelle est l’importance de la vaccination chez l’enfant ?

• Quels sont les types de vaccination et leur période pour protéger complètement l’enfant?
• Pourquoi les indicateurs de la ville de Maradi sont au rouge ?
• Quelles sont les mesures prises pour redresser la barre afin que tous les enfants cibles soient atteints ?

Pour des réponses à ces questions et à bien d’autres Mohamed Mamane reçoit :

-Dan Doungas Laouali, Coordonnateur départemental des immunisations

-Hadjia Aicha, du service de la consultation prénatale de la ville de Maradi

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