Une statue d’Oumarou Ganda à la Place des cinéastes à Ouagadougou
Le cinéaste nigérien Oumarou Ganda

Une statue d’Oumarou Ganda à la Place des cinéastes à Ouagadougou

Oumarou Ganda, le père du cinéma nigérien, aura une statue à son effigie à la Place des cinéastes à Ouagadougou.

Avant que ce ne soit réalisé, le projet sera soumis au ministre nigérien de la culture. C’est dans ce cadre que séjourne actuellement au Burkina Faso, le directeur général du centre national de la cinématographie du Niger (CNCN).

Oumarou Ganda est le premier lauréat du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, le FESPACO. L’un des plus grands festivals de cinéma africains. Il remporta le Grand Prix l’Étalon de Yennega lors de ce festival, le 12 mars 1972.

De coutume, tous les lauréats doivent avoir une statuette à leur effigie sur la Place des cinéastes à Ouagadougou. Cinquante ans plus tard, Oumarou Ganda n’a toujours pas sa statuette sur cette prestigieuse place.

Tous les cinéastes africains ayant remporté le prestigieux prix y ont leurs statues.

« L’absence de cette statuette est un frein pour le cinéma nigérien, de revendiquer, quelque chose au niveau du FESPACO. Par exemple, même pour être un invité d’honneur du FESPACO, pour cela, il y a un certain nombre d’exigences. Notamment cette statuette fait partie des choses » mais elle n’est pas une exigence. A chaque rencontre « avec des professionnels ou le FESPACO », on reproche au Niger la non-réalisation de cette statuette. C’est ce qu’a déclaré Sani Magori, président du général du centre national de la cinématographie du Niger (CNCN).

À écouter : Comment se porte le cinéma nigérien ?

Le ministre de la Culture du Niger a pris l’engagement de voir dans quelle mesure la réaliser. Et cela, avant le festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou le février 2023. Un engagement qu’il a pris lors du FESPACO 2021.

C’est grâce à son film «Wazzou polygame », sur le thème de la polygamie réalisé en 1970 qu’il a remporté l’Étalon de Yennega.

Interview de Sani Magori, président du général du centre national de la cinématographie du Niger

Faride BOUREIMA