OMICRON : un premier cas détecté au Niger
By Rachel Leeson. Image courtesy of: iSO-FORM LLC / CC BY 4.0

OMICRON : un premier cas détecté au Niger

Une semaine après les trois cas du variant Omicron détecté au Nigéria voisin, le Niger vient de détecter son tout premier cas sur son territoire. L’annonce a été faite hier, jeudi 30 décembre2021, dans le communiqué du conseil des ministres. Ce cas a été identifié suite à un séquençage effectué par le Centre de Recherche Médicale et Sanitaire (CERMES).

Les autorités sanitaires informent d’ores et déjà que des « dispositions ont été prises pour le renforcement de la surveillance épidémiologique à tous les niveaux du système de santé » nigérien. 

« Compte tenu de la particularité de ce nouveau variant, notamment la vitesse de propagation » le ministère de la santé invite la population aux respects stricte des mesures barrière.

Que sait-on d’Omicron ?

C’est le 24 novembre 2021 que ce variant a été signalé pour la première fois en Afrique du Sud. Il  suscite l’inquiétude chez les autorités sanitaires mondiale.
A la date du 27 décembre, ce nouveau variant est présent dans plus de 100 pays à travers le globe.

Comparativement aux précédents variants, Omicron « se propage à un rythme inédit » a déclaré Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l’OMS. Il indique également être préoccupé par le fait que beaucoup de personnes le considèrent «  comme bénin ».

Même si ce variant semble ne pas provoquer des formes graves, Tedros Adhanom indique que « l’augmentation du nombre de cas pourrait une fois de plus submerger des systèmes de santé non préparés. »

Omicron se différencie des autres variant par son profil génétique. Au moment où le variant Delta, extrêmement contagieux, avec neuf mutations, Omicron en compte 32.

« Il est donc potentiellement plus transmissible par cette combinaison inédite de mutations ».

L’OMS invite les Etats à s’aligner sur une approche scientifique  qui s’appuie sur l’évaluation des risques. C’est pourquoi, ils doivent intensifier la surveillance ainsi que le séquençage des cas afin d’avoir une meilleure connaissance des variants en circulation.

Faride BOUREIMA.