Après l’attaque par Boko Haram, la vie reprend timidement à Bosso

Après l’attaque par Boko Haram, la vie reprend timidement à Bosso

Deux semaines après l’attaque sanglante de la localité de Bosso, la vie reprend petit à petit avec le rapatriement volontaire de populations et la distribution de vivres. Selon le maire de la commune de la localité, Bako Mamadou, plus de 300 ménages ont bénéficié d’une aide alimentaire.
Voici l’interview de Bako Mamadou au micro de notre correspondant Adam Baboucarna

« Ça fait plus d’une semaine déjà on est là-dessus ; nous avons rapatrié la première vague, donc plus de 300 ménages sont déjà à Bosso. Y a donc les femmes, les petits enfants en tout cas presque tout le monde est là ».

Journaliste : « Mais comment ils sont pris en charge là-bas ?»

Bako Mamadou, Maire de Bosso : « Ils sont pris en charge effectivement par l’Etat d’abord. Déjà nos partenaires aussi sont en train d’envisager. L’Etat a quand même donné le premier mois. Nous avons distribué hier. Nous avons distribué des vivres, de l’huile, du sel et même du sucre pour le ramadan par ménage. C’est une ration d’un mois que nous avons donné ».

Journaliste : « Il y a beaucoup qui hésitent à rentrer ? »

Bako Mamadou , Maire de Bosso : « Non, pour le moment, il y a des gens qui hésitent mais il n’y a aucun problème. Ça veut dire que déjà nous, nous avons été là-bas, on est ensemble avec la population, nos leaders religieux sont déjà là-bas. Donc, il n’y a aucun problème, les gens peuvent retourner ; ils sont pris en charge. Chaque fin de mois donc, l’Etat donne à ces différents ménages. Les boutiques sont ouvertes, les gens font leurs petits commerces, il y a en tout cas vraiment de l’ambiance là-bas ».