Traffic de bébés : la classe politique réagit au verdict

Traffic de bébés : la classe politique réagit au verdict

Suite au verdict rendu par la cour d’appel de Niamey, le 13 mars, sur l’affaire de « trafic de bébé », les réactions ne se sont pas fait attendre.

Du côté de l’opposition politique, le bureau politique du parti Moden FA Loumana a rendu publique le 16 mars, une déclaration dans laquelle qualifie de « une parodie de justice » le verdict de la Cour.

Par la voix de Soumana Sanda, président du groupe parlementaire Zamzam, la formation de Hama Amadou a déclaré : « Le peuple fier du Niger a de nouveau subit, dans l’humiliation et l’indignation, une parodie de justice, une de trop. En effet comme vous le savez, la cour d’appel de Niamey vient de donner une fois de plus raison à Bazoum Mohammed…(actuel ministre de l’Intérieur).. qui affirmait que Hama Amadou ne pouvait pas échapper à une condamnation. Elle vient aussi de confirmer ce que nous affirmions dès le début de l’affaire dite de « supposition d’enfant », à savoir qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une machination machiavélique orchestrée par Issoufou Mahamadou dans le seul et unique but d’empêcher à son excellence Hama Amadou d’être candidat à l’élection présidentielle. Cette même justice, malgré les dénonciations, preuve à l’appui,  de l’opposition politique, de la société civile, détourne aujourd’hui son regard; nous ne citerons comme exemple,… que l’affaire des 200 milliards de la Sopamin et celle d’Africard. »

Du côté de la majorité au pouvoir, Iro Sani le secrétaire au bureau du PNDS TARAYA, a indiqué que toutes les décisions de justice sont prises en toute indépendance. Selon eux « (…) si quelqu’un a des reproches à faire, c’est à la justice qu’il doit s’en prendre. Et c’est tout, ici il n’y a personne d’autre qui est impliqué si ce n’est la justice. Si quelqu’un dit que c’est un procès politique, cela veut dire, ou bien c’est l’état qui a commandé les bébés pour faire un procès politique. Ou bien qu’il n’y a pas de bébé du tout. S’il y a des bébés, il faut que les gens qui détiennent ces bébés-là expliquent à la justice ce que font ces bébés avec eux. S’il n’y a pas de bébés du tout et que c’est des mensonges que la justice est en train de faire, alors c’est un procès politique. »