1er mai : fête du travail sur fond de malaise dans le secteur éducatif

1er mai : fête du travail sur fond de malaise dans le secteur éducatif

A l’instar des autres pays du monde, les travailleurs du Niger ont célébré le 1er mai la fête du travail ; jour chômé et payé.

A Niamey, plusieurs manifestations ont été organisées; une occasion pour la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN), qui a choisi de défiler du quartier cité chinoise sur la route de Ouallam, au stade General Seyni Kountché.

Une occasion pour la confédération d’interpeler le Président de la République Issoufou Mahamadou, à propos du malaise de l’école nigérienne, qui est confronté à de nombreux problèmes.

Idrissa Djibrilla, secrétaire général de la CDTN a déclaré à Studio Kalangou :

 « A la CDTN, nous pensons que le Président de la République doit s’impliquer personnellement dans la recherche de solutions aux problèmes qui minent notre école. A cet effet nous saluons son implication dans la gestion de la crise universitaire après les tragiques évènements du 10 avril 2017. Le Président de la République doit s’impliquer aussi pour mettre fin aux relations  conflictuelles qui caractérisent le partenariat entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement depuis la rentrée scolaire 2016 – 2017. »

A Dosso aussi, le syndicat national des enseignants et contractuels de l’éducation de base Synaceb, a profité de la fête du travail pour présenter ses doléances aux autorités.

Selon Mr Seybou Adamou, le coordonnateur du Synaceb section de Dosso :

«Il y a urgence. Nous estimons que l’école nigérienne peut être sauvée. Nous espérons fermement que le Président de la République en tant que père de la nation doit prendre toutes ses responsabilités pour résoudre cette question-là. »

En prélude à cette fête, le ministre de l’emploi, du travail et de la sécurité sociale Mohamed Ben Omar a prononcé une allocution dimanche soir.

Le ministre a souligné l’importance du dialogue dans la recherche de solution entre partenaires.