Journée mondiale de la terre : Que prévoit le Niger ?
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Journée mondiale de la terre : Que prévoit le Niger ?

A l’instar des autres pays du monde, le Niger a célébré hier 22 avril, la 51e journée mondiale de la terre. Le thème retenu cette année, 2021, est « restaurer la terre ». Autrement, remettre en bon état les terres ravagées par les enjeux climatiques notamment. Selon Sani Ayouba, président de l’ONG JVE (Jeunes Volontaires pour l’Environnement) au micro du Studio Kalangou « les activistes du monde entier ainsi que les gouvernements profitent de cette journée mondiale de la terre pour rappeler les enjeux liés au développement durable ». Ces enjeux climatiques ne sont autres que l’augmentation des gaz à effet de serre par les activités de l’homme qui provoquent une hausse de température des surfaces. Ils sont la cause principale du réchauffement du climat.

« Nos actions vont dans le cadre en lien avec l’appui au niveau des communautés pour restaurer davantage les terres dégradées, pour les sensibiliser par rapport à la préservation des ressources naturelles et surtout par rapport à l’utilisation rationnelle aussi des terres. Ce sont des enjeux très importants par lesquels nous essayerons d’impliquer, d’associer les jeunes et les femmes dans toutes les genres initiatives » explique Sani Ayouba, président de l’ONG JVE (Jeunes Volontaires pour l’Environnement). En effet, les actions menées par les grands dirigeants vont dans le sens d’améliorer ou réduire les terres endommagées par les enjeux climatiques, de les reprendre, les travailler à leur profit. Et pour bien mener, l’implication des jeunes et femmes s’avère nécessaire.

« Et pour marquer la journée, nous avons deux (2) évènements au Niger, précisément à Niamey, une action de plantation, de salubrité avec les élèves du CEG 13 de Talladjé, parce que nous avons un club des jeunes qui fait la promotion de l’Education Environnementale

Au président de l’ONG JVE, Sani Ayouba d’ajouter que cette année, la particularité de la préservation de la terre réside dans le fait que le président Joe Biden a lancé un sommet pour deux jours qui va réunir 40 dirigeants du monde entier autour de l’enjeu climatique, pour marquer également le retour des Etats Unis sur cette scène internationale climatique. « Afin d’orienter davantage les grandes rencontres qui auront lieu d’ici la fin de l’année, à savoir le G7, le G20, la CAPP 15 sur la biodiversité en chine, la CAPP 26 sur le changement climatique » souligne-t-il. Et de préciser que « parmi les 40 dirigeants qui prendront part à ce sommet virtuel, il y a cinq (5) pays africains qui siègeront ».

En parlant de la récupération des terres au Niger en raison de 100 mille hectares par an, le président des Jeunes Volontaires de l’Environnement, Sani Ayouba, explique qu’il y a une direction au ministère de l’environnement qui s’en occupe et essaye de faire le bilan. Par contre « la gestion des terres dégradées fait partie des questions prioritaires au niveau de la plupart des politiques environnementales au Niger » dit-t-il. Cependant, l’objectif visé par le club JVE (Jeunes Volontaires pour l’Environnement) est de sensibiliser, éduquer les jeunes pour qu’ils puissent une fois les terres dégradées récupérer, les restaurer.

D’après Sani Ayouba, président de l’ONG JVE (Jeunes Volontaires pour l’Environnement), d’une façon globale, l’ambition du Niger va au-delà, parce que s’il faut promouvoir une agriculture intelligente par ce climat, s’il faut promouvoir les 3 N (les Nigériens Nourrissent les Nigériens) et autres initiatives agricoles « pour réduire, lutter contre l’insécurité alimentaire chronique et tout, il est important que nous puissions avoir des terres cultivables partout au Niger » fait il remarquer.

Rabi Assoumane Hamani