Dans cette chronique, les journalistes on aborde un sujet encore peu discuté au Niger : l’héritage numérique. À l’heure où nos vies se déroulent autant en ligne que dans le monde réel, une question essentielle se pose : que deviennent nos comptes, nos photos, nos messages ou nos portefeuilles de mobile money après notre décès ?
Si la succession classique est encadrée par la loi nigérienne et souvent complétée par le droit islamique, rien n’existe encore pour organiser la transmission ou la gestion de nos traces numériques. Les données en ligne – comptes Facebook, messages WhatsApp, fichiers stockés dans le cloud – évoluent ainsi dans une zone grise juridique.