Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), les statistiques par genre révèlent une participation significativement moindre des femmes à la vie active. Le taux d’activité des femmes s’élève à seulement 36,5 %, contre 82,5 % pour les hommes. Cette disparité est encore plus marquée en milieu urbain, où 65,6 % des hommes sont actifs, contre seulement 26,8 % des femmes.
Cette situation s’explique en partie par le manque d’accès des femmes aux services financiers de proximité, à l’éducation financière, aux comptes bancaires et aux crédits adaptés à leurs activités. Sans ces outils essentiels, elles peinent à s’investir dans des activités de production à la fois rentables et mieux rémunérées.
Comment inciter davantage de femmes à intégrer les circuits financiers pour développer leurs activités économiques et renforcer leur autonomie ?
Pour répondre à cette question, Haoua Ousmane reçoit :
- Nana Aïchatou Idi, présidente de la Fédération BEREY MMD et bénéficiaire d’un appui en microfinance.
- Fatsouma Kadri, agent du MECREF (Mécanisme Communautaire de Résilience Financière).
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