Fermeture des frontières Niger-Nigéria : des populations qui paient le prix fort
Un homme charge son vélo avec des sacs de marchandises à la frontière d'Owode à Badagry, près de Lagos, le 6 septembre 2019. Benson IBEABUCHI / AFP

Fermeture des frontières Niger-Nigéria : des populations qui paient le prix fort

« Vraiment la fermeture des frontières à impacter nos activités. Nous amenons des articles mais nous n’avons pas de clients » c’est en ces termes qu’un des jeunes de la localité de Konni (région de Tahoua) se plaint au micro du Studio Kalangou.

C’est depuis le mardi 20 août que les autorités nigérianes ont décidé de fermer provisoirement et partiellement plusieurs points de passage frontaliers avec leurs voisins dont le Niger. Une majeure partie de la localité de Konni, une zone frontalière du Niger, se trouve piéger par cette mesure restrictive. « Cette situation nous a causé beaucoup de désagréments à nous Nigériens, et aussi à nos frères du Nigéria. Nous avons de très bonnes relations commerciales et de fraternité qui nous lient » a déclaré un habitant de la localité avant de continuer en disant : « nous lançons un cri de cœur à l’endroit des autorités afin de voir comment solutionner cet état de fait … afin de nous permettre la reprise des échanges commerciaux ». Les raisons de cette fermeture reste purement économique car le géant Ouest Africain : le Nigéria compte réguler les exportations de certains pays, concernant le riz notamment. Mais dans une Communauté Economique qu’est la CEDEAO ; de telles mesures paralysent les activités économiques et fragilisent les relations diplomatiques dans la sous-région.