Journée mondiale du Braille/ A Niamey, un étudiant malvoyant explique les difficultés rencontrées pour accéder aux documents didactiques adéquats
Nassamou Moutari, un étudiant malvoyant de l’université suisse de Niamey au micro de Roukayatou Abdourahmane © Studio Kalangou

Journée mondiale du Braille/ A Niamey, un étudiant malvoyant explique les difficultés rencontrées pour accéder aux documents didactiques adéquats

Le braille est un moyen de communication essentiel pour les personnes aveugles ou malvoyantes. À l’occasion de la journée mondiale du Braille célébrée ce vendredi, Studio kalangou a donné la parole à Nassamou Moutari, un étudiant malvoyant de l’université suisse de Niamey. Agé de 19 ans, il ambitionne de devenir magistrat pour « connaitre ses droits et défendre celui des autres».

«C’est avec du Braille qu’on arrive à étudier, c’est l’apprentissage qui est difficile, il faudrait qu’on tienne tes mains pour te montrer l’emplacement des points », dira Nassamou. Au Niger les conditions d’études des malvoyants restent alarmantes compte tenu de la spécificité de leurs moyens d’apprentissage et des ressources humaines.

Malgré les difficultés, le jeune Nassamou est décidé à poursuivre ses études :« Il faut avoir des professeurs patients pour le faire à l’université aucun document n’est traduit en braille, … on prend les leçons, parfois on demande aux autres camarades de nous aider, c’est extrêmement difficile ».

Si l’accès à l’éducation est un de leurs droits fondamentaux, dans la pratique, la situation reste de plus en plus compliquée.