Le Niger dédie chaque 30 novembre à la célébration de la journée nationale de la presse nigérienne, ou JNLP.
Pour cette année 2023, le thème est : « médias, démocratie et crises institutionnelles ».

Une occasion pour les responsables et les acteurs des médias nationaux de jeter un regard sur la situation de la presse et rappeler les droits et libertés des journalistes dans l’exercice de leur métier.

Dans un discours Ibrahim Harouna, président de la maison de la presse a rappelé le contexte particulier au Niger. C’est à dire l’interruption du processus démocratique suite au coup d’Etat du 26 juillet.

Pour le président de la maison de la presse, « cette mise en parenthèse de l’ordre constitutionnel, n’a pas été sans conséquence sur le libre exercice de la profession du journalisme ». 

Pour Ibrahim Harouna, malgré les engagements pris par le conseil national pour la sauvegarde de la patrie CNSP, sur le respect des textes et les libertés fondamentales relatives aux droits humains, quelques jours après sa prise du pouvoir, des entraves à la liberté de la presse ont été observées par son organisation.

Suite à toutes ces entraves, le président de la maison de la presse a rappelé que les médias doivent fonctionner normalement, c’est en cela qu’ils pourront jouer leur rôle dans le développement du pays.  

Cependant, pour Sidi Mohamed Raliou, ministre de la communication, des postes et de l’économie numérique « Cette thématique de la JNLP n’est pas un choix du hasard » a-t ‘il indiqué. Pour lui, elle fait appel aux médias sur le rôle qu’ils doivent jouer dans l’accompagnement des actions que mène le CNSP depuis son arrivée au pouvoir en juillet dernier.

Pour rendre cette célébration plus solennelle ce 30 novembre 2023, la maison de la presse a organisé un concours des productions journalistiques sur les droits humains.

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Par SARIOU ADAM YERIMA