Circulation des gros porteurs à Niamey : une situation troublante !

Circulation des gros porteurs à Niamey : une situation troublante !

A Niamey, il est fréquent de constater des gros camions pleins des marchandises en mouvement ou carrément stationnés obstruant la circulation, parfois aux heures de pointes. Ce désagrément, reste une préoccupation pour les habitants de la capitale Nigérienne.

Selon les secrétaires généraux des différents syndicats impliqués dans le secteur, un arrêté de la mairie définit les heures adéquates des mouvements : la journée, c’est de 09 heures à 18heures et le soir, de 19 heures à 6 heures.

Cependant, cette disposition pose problème : non seulement à cause des bouchons interminables que cela crée aux heures de pointes, mais surtout parce que tous les acteurs de la chaine de transport ne l’approuvent pas.

Selon Gérard Delanne secrétaire général du Syndicat National des Transporteurs marchandises du Niger : « Nous avons passé un accord avec les importateurs pour que leurs marchandises depuis le port soient livrées à destination au niveau des magasins sous douane. Il a été question de faire la traversée de la ville pendant les heures de pointe moyennant un reçu de 10 milles francs ».

Du côté des commerçants le secrétaire général des commerçants importateurs et exportateurs, grossistes du Niger, met l’accent sur le contrat qui les lie aux conducteurs routiers. Une somme est versée en avance aux conducteurs pour le transport de la marchandise jusqu’à destination. Au-delà de 3 jours sans finalisation des formalités, une somme de 40 milles f CFA est versée les 2 premiers jours en sus, et 20 milles f CFA par jour jusqu’à la fin de la procédure.

Pour Tchambiano Chaibou du syndicat des importateurs et exportateurs : « .. un contrat lie le transporteur et l’importateur. Exemple : un tel à combien tu vas me transporter ma marchandise du port du Ghana à mon magasin à Niamey ? Une fois l’entente trouvée, un acompte est versé au transporteur. Les transporteurs disent qu’au-delà de trois jours, selon ce qu’ils ont concocté, ils commenceront à appliquer des pénalités au cas où l’importateur n’a pas fini les formalités : 40 milles francs pour les deux premiers jours et 20 milles francs, par jour, jusqu’à la fin des formalités ».