BEPC 2018 au Niger : Entre mobilisation des ressources et renforcement sécuritaire des centres d’examen
Élèves dans une école proche du camp Tondibiah (Niger) / Wikimédia Commons © Sgt. Chance Babin (US Air-Force)

BEPC 2018 au Niger : Entre mobilisation des ressources et renforcement sécuritaire des centres d’examen

Début, mardi 26 juin, des examens du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) sur l’ensemble du territoire nigérien. Cette année, ils sont 150.672 candidats parmi lesquels, 66.419 filles.

Malgré les perturbations enregistrées au cours de cette année scolaire, le Ministre des enseignements secondaires Mohamed Sanoussi Elh Samro expliquait au micro du Studio Kalangou  que : « […] toutes les dispositions ont été mises en place pour la réussite de cet examen […]». Les problèmes de logistiques n’ont pas également causé beaucoup de difficultés au gouvernement, car selon Ministre, « […] on a pu mobiliser tous les moyens nécessaires […]».

Cependant, dans certaines zones du pays secouées par des troubles sécuritaires, des mesures supplémentaires ont été prises dans le but de renforcer la sécurité aux abords des lieux des examens. C’est le cas dans la région de Diffa.

Boukary Amadou Dodo, Secrétaire Général de la section Lycées et collèges de Diffa l’a confirmé au Studio Kalangou : « […] avec les autorités régionales on a pu sillonner les différents centres de la région de Diffa. Le gouverneur a encouragé et félicité les présidents des jurys vu leur vigilance […]». Pour rassurer les candidats de même que les enseignants présents dans les différents centres d’examen, Boukary Amadou Dodo affirme que c’est le gouverneur qui a procédé à l’ouverture de l’enveloppe contenant le sujet de rédaction. Cette épreuve, habituellement, est la première traitée par les candidats.

En cette troisième et dernière journée des examens du BEPC, certains candidats ont été surpris avec le corrigé de la dernière épreuve, Science de la Vie et de la Terre (SVT). « […] tout s’est passé normalement […] sauf à la dernière épreuve où nous avons surpris quelques élèves avec les corrigés […] », a déclaré le président du jury N° 50 au micro de Studio Kalangou.

En attendant la proclamation des résultats, quelques échos rapportent que les épreuves n’ont pas été abordables, particulièrement pour les candidats issus des écoles publiques en retard sur le programme causé les multiples grèves au cours de l’année.