Niamey/ Incinération de 2,5 tonnes de résine de cannabis

Niamey/ Incinération de 2,5 tonnes de résine de cannabis

Incinération, ce matin, à la sortie de la ville de Niamey côté Est, de deux tonnes et demi (2,5) de résine de cannabis. Une drogue saisie dans un quartier de la capitale et montrée la semaine dernière à la presse, en présence du ministre de l’intérieur.

L’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS), recevait en avril d’une source digne de foi des informations faisant état de la présence de plusieurs sites à Niamey où sont stockés des stupéfiants. Mis sous surveillance, l’on découvre un vaste réseau de trafic international de drogue à haut risque.

C’est ainsi qu’un site de plus de 3000 m2 servant de garage dans le quartier Niamey 2000, a particulièrement attiré l’attention des services spécialisés dans la lutte contre ces trafics (OCRTIS). Suite à un assaut donné, la police antidrogue a pu mettre la main sur trois tonnes de résine de cannabis, d’une valeur marchande de trois milliards de F CFA, a déclaré, la semaine dernière ministre de l’Intérieur, Bazoum Mohamed. Il a précisé que « Douze personnes dont des Nigériens, des Maliens, des Marocains et des Algériens sont impliquées dans ce trafic. Elle sont écrouées à la prison de haute sécurité de Koutoukalé la capitale ».

C’est la première saisie record de drogue au Niger. Les malfrats se préparaient à exporter leur marchandise vers l’Europe, via le Maghreb, avec comme pays de transit le Niger.

A l’incinération, ce vendredi, le Procureur de la République Samna Chaibou a déclaré « on a procédé ce matin à l’incinération de cette drogue qui a une valeur de 3 milliards de f CFA, parce que tout simplement il y a des raisons sécuritaires qui se pose par rapport à cette drogue. Il y a une question sanitaire aussi. Vous avez vu non seulement la fumée que ça dégage mais aussi l’odeur qui peut être très nocive pour la santé des populations. C’est pour ça que nous avons procédé à cette incinération bien avant la journée du 26 juin, de lutte contre ce fléau. Il reste maintenant à la justice de continuer ce combat… »

Ainsi, malgré les efforts de l’Etat dans le cadre institutionnel et réglementaire de lutte contre ce phénomène, beaucoup reste à faire.