Le mariage des enfants au niger : pratiques coutumieres et strategies de lutte
Les invités au forum du jour

Le mariage des enfants au niger : pratiques coutumieres et strategies de lutte

Aujourd’hui, le forum du studio Kalangou porte sur « Le mariage des enfants au niger : pratiques coutumieres et strategies de lutte».

Au Niger, le mariage des enfants reste une pratique très préoccupante, 77 % des femmes de 20 à 24 ans s’étant mariées avant l’âge de 18 ans.

Le plus souvent, les parents autorisent le mariage de leurs enfants par nécessité économique : soit pour la dot, soit pour se soulager d’une charge. Le mariage peut également être considéré comme un moyen de mettre une fille sous la tutelle d’un homme, de la protéger d’éventuelles agressions sexuelles, d’éviter les grossesses hors mariage, d’étendre la période de procréation ou de garantir la soumission au ménage du mari.

Les parents s’abritent parfois derrière l’Islam ou la coutume ou plus largement, la pression sociale.

Quel est le lien entre mariage des enfants et pratiques coutumières ?

Quelles en sont les principales raisons ?

Quelles stratégies adopter pour lutter contre le mariage ?

Pour aborder toutes ces questions, Haoua Ousmane a invité pour vous :

Amirou Albadé Alassane, Secrétaire Général de l’Association des chefs traditionnels du Niger,

Mayayi Dan Jumo, chef de canton de Soli Tagres dans le département de Dakoro, région de Maradi.

Mahamane Wazodane Agali, chef de canton de Badre Goula dans le département de Dakoro, région de Maradi

Alou Issa Ayé, sociologue.