Les enseignants contractuels du Primaire et du Secondaire constituent aujourd’hui l’écrasante majorité du personnel enseignant craie en main (77,7% au Primaire en 2015 et 66,7% au secondaire en 2016). Ces contractuels travaillent dans les mêmes conditions que les enseignants titulaires et ont les mêmes charges horaires avec un salaire nettement inférieur. Cependant, la gestion des enseignants contractuels est assez difficile à cause des abandons à tout moment de l’année scolaire et pour diverses autres raisons, sans préavis.
La Loi d’Orientation du Système Educatif Nigérien (LOSEN) définit L’éducation comme une priorité nationale qui vise le développement des capacités intellectuelles, physiques et morales, l’amélioration de la formation en vue d’une insertion sociale et professionnelle et le plein exercice de la citoyenneté. Que l’éducation soit formelle, informelle ou non formelle, elle a pour principaux objectifs la socialisation et la formation de l’enfant.
Questions :
– Comment devient-on enseignant aujourd’hui au Niger?
– Pourquoi parle-t-on encore de contractualisation de l’éducation 15 ans après sa mise en œuvre ?
– Comment s’applique l’accès aux études supérieures, en principe ouvert en pleine égalité à tous en fonction du mérite ?
– Quels sont les défis de la qualité de l’éducation au Niger?
– Comment avoir une année scolaire 2018-2019 stable quand on sait que le retard dans les paiements des pécules des contractuels et des allocations pour les élèves pèse dans cette instabilité de l’école ?
– Comment expliquer le faible niveau des enseignants et des apprenants?
– Le Niger peut-il atteindre l’objectif n°4 des ODD (objectifs de développement durable) en assurant l’accès de tous à une éducation de qualité à l’horizon 2030?
Moctar Hamadou reçoit :
– Kassoum Issa, ancien syndicaliste et ancien secrétaire général adjoint du ministère des enseignements secondaires.
– Issoufou Arzika, secrétaire général du syndicat national des enseignants du Niger(SNEN) et coordonnateur de la fédération unitaire de syndicats de l’éducation au Niger(FUSEN).
-Et Mamane Salya Ibrahim, Co-coordonnateur de la synergie cause-Niger/synaseb.
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