Dans un Communiqué rendu public hier lundi 29 Janvier, le Ministère de la Santé publique, a demandé aux Nigériens de rester vigilants pour parer à toute éventualité contre la fièvre hémorragique à virus Lassa qui sévit au Bénin voisin où elle a déjà fait des morts, même si aucun cas de cette maladie n’a encore été enregistré au Niger.

Le studio kalangou a approché le docteur Madougou Garba, en service à la Direction de la Protection des végétaux, à Niamey, qui précise que la contamination vient des rats : « Ce virus a un réservoir naturel qui est fondamentalement connu. C’est un rongeur qu’on appelle « Mastomys natalensis ». Il est aussi appelé le « rat à mamelle multiple ». La contamination du rongeur à l’Homme peut se faire par des aérosols, c’est-à-dire quand le rongeur malade avec des excréments corporel libère des particules virales dans l’atmosphère, on peut le respirer et le virus peut prendre un temps d’incubation qui peut aller jusqu’à trois semaines avant que les premiers signes cliniques soient décelables. Le virus peut être transmis de rongeur à Homme à travers les aérosols ou la contamination des ustensiles ou des vivres ou des souches de nourritures. Il y a aussi la possibilité de transmission d’un Homme infecté/ contaminé à un autre. »

Les signes cliniques sont les saignements aux orifices naturels, le gonflement du visage, de la fièvre et des diarrhées.

Pour docteur Madougou, les précautions à prendre « passe par une hygiène des habitations et de tout. La deuxième étape consiste à passer par  des méthodes simples : les pièges avec des tapettes, avec la colle. Si ça dépasse ce niveau, on passe par l’utilisation des appâts empoisonnés. »