Un peu plus de vingt-sept hippopotames abattus par les populations des villages insulaires et riverains du fleuve Niger à Ayorou région de Tillabéry entre Juin et Juillet 2017.

Après ce forfait plusieurs personnes ont été arrêtées et des mesures de protections ont été prises. Quelles sont alors ces mesures et quel est le sort des personnes interpellées ?

Appelez au téléphone par Studio Kalangou, Djando Rhichi Alghalher, le Préfet du département d’Ayorou indique que les « … mesures de protection qui sont prises, concernent plus particulièrement les campagnes de sensibilisation des populations des villages insulaires et des populations des villages riverains pour les amener à comprendre l’importance économique de cette espèce pour le développement de Tillabéry. C’est un patrimoine mondial, qui mérite d’être protégé et le département d’Ayorou est connu au plan national et même international grâce à la présence de ces hippopotames qui vivent avec les populations locales. Aujourd’hui tout est rentré dans l’ordre. Certaines personnes interpelées ont été relaxées par la justice ; celles qui ont moins de charge, d’autres croupissent encore à la prison de Tillabéry. Et celles qui n’ont pas de charge seront certainement libérées et celles qui ont des charges auxquelles on reproche des choses elles subiront comme on dit la rigueur de la loi. »