Le satellite contre les aléas climatiques
Le satellite contre les aléas climatiques

Le satellite contre les aléas climatiques

Sècheresse, insécurité alimentaire, utilisation efficiente des terres, gestion de l’eau et des ressources naturelles, changement climatique, déforestation : l’énumération des problèmes auxquels est confrontée le Sahel a quelque chose de vertigineux.

Pour aider à commencer à résoudre une partie de ces problèmes, l’Agence spatiale américaine (NASA) a lancé à Niamey, son projet dénommé «Servir», déjà opérationnel dans d’autres régions du monde.

« Servir » devrait permettre au pays du Sahel d’utiliser les images, les données aérospatiales et les cartes du satellite « Probe Juno » de l’Agence spatiale américaine. Objectif : aider à la prise de décision dans plusieurs domaines : la sécurité alimentaire et l’agriculture, l’eau et les catastrophes, la météo et le climat, l’utilisation des terres, les zones côtières et la gestion des forêts…etc…

Comme le souligne, le Dr Hassan Idriss Souley, Président de « l’Association nigérienne pour la promotion de l’invention et de l’innovation » à Studio Kalangou : « Une fois qu’on peut faire des prévisions sur les données hydrométriques, cela veut dire qu’on peut prévoir les grandes catastrophes : les inondations, les sécheresses…On peut arriver à faire en sorte que le Sahel ne soit plus soumis aux aléas climatiques ».  

C’est le Comité permanent inter Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) par le biais de sa branche technique, le Centre régional de recherche agricole et météorologique (AGRHYMET), basé à Niamey, qui a été chargé de mettre en œuvre le projet, en collaboration avec d’autres structures de la sous-région.

Pour Sadamba Tchagbélé, Directeur général de l’Ecole Africaine de la météorologie et de l’aviation civile (EAMAC), ce bond technologique ouvre de nouvelles perspective « Il n’y a de limitation que dans notre tête à nous; nous pouvons aller loin et même très loin;  nous pouvons nous ouvrir à d’autres horizons.

Cette opération est réalisée avec grâce à un financement de l’USAID ; « Servir » est déjà mis en œuvre au Kenya