110e journée internationale des droits de la femme : quelle évolution pour la femme nigérienne
Des femmes puisant de l'eau dans un villzge du département de Ouallam/ Niger/ CC Faride Boureima Studio Kalangou

110e journée internationale des droits de la femme : quelle évolution pour la femme nigérienne

Selon un article de GEO, un mensuel de voyage et de connaissance du monde disponible ici la toute première initiative en faveur d’une journée pour les femmes remonte à 1909. Elle émane alors du Parti socialiste américain. Mais c’est à la conférence internationale des femmes socialistes, en août 1910 à Copenhague, que l’Allemande Clara Zetkin fait voter le principe d’une Journée internationale, sans fixer de date.

Le lundi 8 mars 2021 a été célébrée la 110e journée internationale des droits de la femme. En Afrique et plus précisément au Niger, cette journée représente beaucoup pour l’émancipation de la femme, cependant malgré l’évolution de leurs conditions, les femmes rencontrent encore des difficultés dans leurs différents milieux notamment dans le milieu rural. Ce n’est pas pour autant qu’elles se laissent abattre. Elles sont présentes sur tous les fronts.

Ce n’est pas uniquement faire des études, être une bureaucrate ou politicienne qui est synonyme d’autonomisation, comme en témoignent ces femmes battantes, des villes et des campagnes, par leur force de caractère et leur travail acharné. Comme en témoigne les femmes des villages de Tessaoua. « Les femmes montent sur les arbres (d’acacia albida communément appelés gao) et font tomber les branches… nous les secouons pour avoir les feuilles que nous vendons au marché par la suite. C’est depuis la crise alimentaire de l’année passée… que nous sommes dans cette situation » a affirmé Fatouma Zara, une des femmes ressortissantes de Tessaoua.

Les femmes sont présentent sur tous les fronts, leur combat quotidien va dans le sens de leur volonté d’obtenir la parité et l’équité dans la société.

Côté politique, le quota des femmes a été rehaussé de 25 à 30 % pour les postes électifs et de 15 à 20 % pour les postes nominatifs. « Pas seulement au niveau des rédactions mais aussi au niveau des postes de directions, au niveau des postes importants, même quand-t-elles ont le bagage qu’il faut, même quand-t-elles ont l’ancienneté qu’il faut, elles sont très peu nombreuses aux postes de responsabilité dans les rédactions  » a répondu Mme Zara Maïna membre de l’Association des Professionnels Africains de la Communication section du Niger (APAC / Niger) à la question quelle place occupe la femme nigérienne au sein d’une rédaction médiatique.

Aujourd’hui nous sommes loin d’avoir atteint une complète autonomisation de la femme, mais le progrès est notable. Les femmes ont compris qu’elles jouent un rôle important, qu’elles sont un atout majeur dans le développement du pays.