Diffa/ l’interdiction de la commercialisation de l’urée pénalise certains agriculteurs
Image par Peggy Choucair de Pixabay

Diffa/ l’interdiction de la commercialisation de l’urée pénalise certains agriculteurs

« Nous sommes très réjouis de la levée de l’interdiction sur la production du poivron… mais on fait face à certains problèmes, notamment celui de l’urée  » c’est ce qu’a déclaré Ibrahim Chetima, un membre de la coopérative kalkaria de Diffa au studio kalangou.

Depuis le retour il y a quelques semaines du cours d’eau de la « komadougou yobé »,un affluent du lac Tchad qui traverse le Nigéria et le Niger, l’agriculture a repris de plus belle dans la région de Diffa. Mais l’interdiction de la vente et la commercialisation de l’ ‘’urée’’ empêche les agriculteurs d’accroitre leurs rendements. Ibrahim Chetima se plaint « jusque-là, nous n’avons pas d’arrêté qui lève l’interdiction de l’urée. Et vraiment sans l’urée la production n’est pas rentable ».

La région de Diffa, confrontée depuis 2015 à l’insécurité née des incursions de boko haram, a vu ses activités économiques freinées. En outre, le gouvernement avait interdit pendant pratiquement cinq années, l’exercice des principales activités notamment la commercialisation du poisson et l’importation de l’urée pourtant très utile dans la culture du poivron au motif que l’urée était utilisée par les terroristes pour fabriquer des explosifs.