Arlit / « La fermeture de COMINAK ne doit pas être perçue comme une fatalité », déclare le maire de la cité minière
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Arlit / « La fermeture de COMINAK ne doit pas être perçue comme une fatalité », déclare le maire de la cité minière

Dans le département d’Arlit, la question de la fermeture prochaine de la mine d’uranium est sur toutes les lèvres. Interrogé par studio Kalangou sur les conséquences économiques de l’arrêt des activités de la COMINAK sur la collectivité, Elh Maouli Abdourahamane, maire d’Arlit fait remarquer : « Même le départ d’un individu à des impacts sur la vie d’une commune. Ça fait longtemps que nous sommes sur le sujet de l’après mine ».

Pour arriver à sauver une partie de l’activité économique qui s’est développée autour de cette compagnie, Elh Maouli Abdourahamane précise que : « Les infrastructures ne seront pas démolies…; elles vont servir à d’autres activités, même si la COMINAK ferme ; la COMINAK ne sera pas une ruine… Nous allons travailler tous ensemble, travailleurs et autorités, pour voir si les procédures sont respectées ».

Pour mémoire, le ministre des mines du Niger, Hassane Baraze Moussa argumentait que « Si aujourd’hui, le prix d’achat est inférieur au coût de production, vous comprenez bien que la COMINAK va être dans des problèmes… ».

Une possibilité de fermeture aussitôt été dénoncée par les organisations de la société civile d’Arlit qui réclament « la nationalisation de la mine COMINAK, ou sa reprise par d’autres partenaires ».