Commission climat Sahel à Niamey: « il faut que la communauté internationale aide le sahel à s’adapter» déclare Jean-Marc Châtaigner, envoyé spécial français pour le Sahel
Jean-Marc Châtaigner,envoyé spécial de la France pour le sahel

Commission climat Sahel à Niamey: « il faut que la communauté internationale aide le sahel à s’adapter» déclare Jean-Marc Châtaigner, envoyé spécial français pour le Sahel

A l’occasion du 1er sommet des chefs d’Etat et de gouvernements de la commission climat de la région du Sahel de lundi à Niamey, l’Ambassadeur français Jean-Marc Châtaigner, par ailleurs envoyé spécial de la France pour le sahel, présent à cette rencontre a accepté d’accorder une interview à Studio Kalangou.

Pour lui, « ..ce sommet est crucial parce qu’il adresse une question clé pour l’avenir des populations du sahel qui est la question du changement climatique ».

Le sommet vise à valider le plan d’investissement climatique sur 11 années (2019-2030) avec quelques 400 milliards de dollars recherchés. Ce qui, traduit des engagements de la sous-région à travers l’accord de Paris sur le réchauffement climatique.

Face à la réticence et à la lenteur des contributeurs, les actions sur le terrain tarde à se concrétiser, d’où l’urgence d’agir selon Jean-Marc Châtaigner : « on sait que la température au sahel va augmenter. Il faut agir tout de suite pour se préparer à cette élévation de température pour avoir une meilleure agriculture, bien localiser les points d’eaux et gérer les conflits qui peuvent arriver entre les populations pastorales et celles sédentaires ».

Il faut aussi constater que les pays du sahel manquent cruellement de ressources financières pour faire face aux défis de la démographie et de changement climatique, une situation qui pousse la plupart de ces pays à faire recours aux aides de la communauté internationale. Jean-Marc Châtaigner mentionne qu’ « il faut que la communauté internationale aide le sahel à s’adapter, le sahel et les sahéliens ne sont en rien responsables du réchauffement climatique, ils en sont les victimes».