Niger/ les réserves naturelles protégées face à un défi de gestion

Niger/ les réserves naturelles protégées face à un défi de gestion

Les réserves naturelles protégées du Niger occupent une partie importante de la superficie du pays. Elles représentaient jadis une part importante dans l’économie. Mais face à l’augmentation de la population et l’urbanisation grandissante, certaines espèces animales de la plupart de ces réserves sont menacées d’extinction. Et à cela s’ajoute les effets du changement climatique ainsi que le braconnage. Conscient de cette situation les autorités nigériennes multiplient depuis un certain moment des actions de sauvegarde des espèces menacées et de prévention de surpopulation d’animaux. C’est dans cette optique qu’une dizaine de girafes de la réserve de Kouré seront transférées le 28 novembre à Gadabédji, une autre réserve située dans le département de Dakoro.

Dans le forum du studio kalangou, tourné la semaine dernière à la Tapoa et consacré à cette problématique, le Directeur de la faune Samaila Sahailou estime le réseau d’aires protégées du Niger à neufs (9).

L’une des préoccupations liées à l’exploitation de ces réserves c’est aussi la gestion. A ce propos, en prenant l’exemple du parc du W (transfrontalier avec le Burkina Faso et le Bénin), le directeur de la faune précise qu’ « Il y a une unité de gestion et cela marche bien. Une équipe composée d’un conservateur, et de plusieurs chefs de services sont chargés de la mise en œuvre des activités régaliennes. » Il demande, cependant plus de moyen pour l’application de certaines mesures comme « la création des postes de surveillance, la création des postes avancés»

Les réserves naturelles jouant un rôle important dans la relance du tourisme, l’Etat du Niger a récemment confié la gestion de la réserve de Termite de Tchintouma à une ONG internationale ; une orientation jugée stratégique par le Directeur de la faune, de la chasse, des parcs et réserves Samaila Sahailou.